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M Fiorentino expert en bourse est invité chez les grandes gueules pour son livre Sauvez votre argent
Le 10/02/2011
Marc Fiorentino banquier d affaires, trader et pdg est spécialiste averti des marchés financiers, il debat chez les GG ici sur la France, l europe, l allemagne, la chine, les banques, le business global, les solutions...
interessant
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JAPON LYBIE
Le 28/03/2011
Michel Collon explique très bien pourquoi la Libye voir la video, en feintant de ne pas comprendre qui est le bon arabe du mauvais : très convaincante démonstration.
On comprendra d'autant mieux pourquoi les pays occidentaux soutiennent la révolution en Libye alors qu'ils la répriment à Bahrein ou au Yémen.
Manipulation des chiffres et de l'image pour légitimer l'intervention Française au nom du Nouvel Ordre Mondial.
Libye 6000 morts avant l'intervention ?
Six milles morts depuis le début des révoltes en Libye. Voilà le nombre de victimes annoncé le 2 mars. Indignation internationale et ainsi accélération du processus vers l'intervention. Tous les journaux ont repris ce chiffre sans s'interroger sur la source. D'où vient cette information « statistique » ? lire la suite (Article tiré du blog de Michel collon)
Le dandy BHL est en Libye sauf qui peut, il endosse le look routard au bout du rouleau. On espère qu'il a trouvé un lit de fortune quand même... et un peigne.
Quand arrêtera t-il de s'occuper des intérêts d'Israël au nom de la France ?
La chine n'est pas dupe :
Libye : la presse chinoise se déchaîne
AFP
23/03/2011 | Mise à jour : 08:12 Réactions (87)
La presse officielle chinoise se déchaîne aujourd'hui contre les frappes aériennes en Libye motivées, selon elle, par la soif de pétrole et de domination des pays occidentaux, et fustigeait en particulier la France.
La Chine a déjà a plusieurs reprises critiqué ces frappes, qu'elle a toutefois autorisées à sa manière en ne bloquant pas à l'ONU le vote de la résolution comme son statut de membre permanent du Conseil de sécurité lui en donnait le pouvoir, mais en s'abstenant.
Les frappes lancées au cours du week-end dernier en Libye relèvent "d'abord de la décision politique d'une poignée de puissances occidentales et leur premier message est que les puissances occidentales sont le juge et le bourreau du monde", écrivait le Global Times. "L'Occident a dominé le monde pendant des siècles et sa stratégie essentielle est de se raccrocher à cette domination", poursuit le journal nationaliste dans un éditorial.
"Pour l'essentiel, l'intervention politique et militaire occidentale au Moyen-Orient est liée au pétrole et à (la) position stratégique" de la région, écrivait de son côté le Quotidien du Peuple, organe du Parti communiste chinois.
L'édition nationale du Quotidien du peuple fustigeait en particulier le président français Nicolas Sarkozy, dont le pays a été en pointe dans le déclenchement des frappes, parce que "cette année, en tant que président du G8 et du G20, la France veut jouer un rôle dans les affaires internationales". Enfin, poursuit le journal, le premier tour des élections cantonales en France dimanche dernier "a été un signal d'alarme pour le parti" présidentiel UMP. "Si la France peut conduire la guerre en Libye d'une manière favorable, alors le parti pourra regagner la confiance du peuple, ce qui sera crucial pour l'élection (présidentielle) l'an prochain".
source figaro ici
Japon :
Un an après le golfe du Mexique(aux conséquences et à l'actualité bizarrement inconnues), le Japon nous offre un nouveau cataclysme avec des rejets réguliers de substances radioactives et des taux de radioactivité de plus en plus élevés chaque jour.
La place de l'homme, sur ce territoire microdosé quotidiennement et pour encore longtemps, n'est plus. La technologie ne nous permet pas de contrôler, actuellement, le nucléaire et la situation est mal engagée après une prise en charge dramatique des responsabilités par TEPCO. L'idée du syndrome chinois(le corium pourrait traverser la croute terrestre est entré en contact avec le magma, conséquence inconnue) resurgit à nouveau.
L'incroyable puissance dévastratrice du tsunami film amateur vu de l'intérieur voir
Dernière info de la radio activité, relevés greenpeace voir la vidéo
A lire en route vers "Le scénario du pire" lire
Chat avec Pierre Lehir journaliste scientifique à "Le Monde", "Fukushima jusqu'où ira la catastrophe?" lire
suivre l'info Japon :
scoop.it regroupe des informations sur le japon ici
Directrice de la rédaction Science et Avenir, le blog de Dominique Leglu ici
Peur de la radioactivité, le bicarbonate de sodium réduit les effets des radiations lire ici
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On attaque la Lybie avec les mots démocratie, liberté et à peine arrivé on place un proche de la CIA
Le 05/04/2011
Une nouvelle preuve s'il en était besoin, des intérêts que couvrent Sarko en tant que président français, en gros on sait pour qui il bosse :
Un Collaborateur de la CIA pour commander les rebelles libyens
Mardi 29 mars 2011 - 10h01
Patrick Martin - WSWS
Le Conseil National Libyen, l’organisation basée à Benghazi qui parle au nom des forces rebelles qui luttent contre le régime de Kadhafi, a désigné un collaborateur de longue date de la CIA pour diriger ses opérations militaires.
Le choix de Khalifa Hifter, un ancien colonel de l’armée libyenne a été signalé jeudi par McClatchy Newspapers, et le nouveau chef militaire a été interviewé par un correspondant d’ABC News dimanche soir.
Hifter, dont l’arrivée à Benghazi avait été rapportée pour la première fois le 14 mars par Al Jazeera, a fait l’objet le 19 mars d’un portrait flatteur dans le Daily Mail, un tabloïd britannique farouchement belliciste. Le Daily Mail présentait Hifter comme une des « deux étoiles militaires de la révolution » qui « est rentré récemment d’exil en Amérique pour apporter une certaine cohérence tactique aux troupes rebelles au sol. » Le journal n’évoquait pas ses liens avec la CIA.
McClatchy Newspapers a publié un profil d’Hifter ce dimanche. Intitulé Le nouveau chef rebelle a passé une bonne partie des 20 dernières années dans une banlieue en Virginie, l’article note qu’il avait été auparavant un officier supérieur du régime de Kadhafi jusqu’à « une aventure militaire désastreuse au Tchad à la fis des années 1980. »
Hifter avait ensuite rejoint l’opposition à Kadhafi puis finalement émigré aux États-Unis où il a vécu jusqu’à ces dernières semaines qui ont vu son retour en Libye pour prendre le commandement de Benghazi.
Le profil par McClatchy concluait, « Depuis son arrivée aux États-Unis au début des années 1990, Hifter a résidé dans une banlieue de Virginie aux environs de Washington DC. ». Il citait un ami qui « disait ne pas trop savoir comment Hifter subvenait à ses besoins, et qu’Hifter s’occupait d’abord d’aider sa grande famille. »
Pour ceux qui savent lire entre les lignes, c’est une indication à peine voilée du rôle d’Hifter en tant qu’agent de la CIA. Comment en effet, un ancien officier supérieur de l’armée libyenne a-t-il pu entrer aux États-Unis au début des années 1990, seulement quelques années après l’attentat de Lockerbie, puis s’installer près de la capitale fédérale, sans l’accord et l’aide active des services de renseignements US ? Hifter a vécu en fait pendant une vingtaine d’années à Vienna en Virginie, à seulement une dizaine de kilomètres du siège de la CIA à Langley.
La CIA était bien au courant des activités militaires et politiques d’Hifter. Un article du Washington Post du 26 mars 1996 parle d’une rébellion armée contre Kadhafi en 1996 et écrit son nom dans une transcription différente. L’article cité des témoins selon qui la rébellion a pour « chef le colonel Khalifa Iftar [et est] une organisation du type "contra" basée aux Etats-Unis et appelée Armée Nationale Libyenne. »
La comparaison est faite avec les forces terroristes "contra" financées et armées par le gouvernement des États-Unis dans les années 1980 contre les autorités sandinistes au Nicaragua. Le scandale Iran-Contra, qui avait secoué l’administration Reagan en 1986-87, concernait la mise au jour de ventes illégales d’armes US à l’Iran, dont le produit servait à financer les contras au mépris d’une interdiction par le Congrès. Les parlementaires démocrates avaient couvert le scandale et rejeté les appels à une procédure d’impeachment contre Reagan pour avoir financé les activités d’une illégalité flagrante ourdies par une brochette d’anciens agents des services secrets et de conseillers à la maison Blanche.
Un livre publié par Le Monde Diplomatique en 2001, Manipulations africaines, fait remonter la relation avec la CIA encore plus loin, en 1987, signalant qu’Hifter, alors colonel de l’armée de Kadhafi, avait été capture au Tchad où il combattait avec une rébellion soutenue par la Libye contre le gouvernement d’Hissène Habré, soutenu par les États-Unis. Il fit défection pour le Front National de Salut Libyen (FNSL), la principale force d’opposition à Kadhafi, qui avait le soutien de la CIA. Il organisa sa propre milice qui opéra au Tchad jusqu’à la déposition d’Hissène Habré en 1990 par Idriss Déby, son rival appuyé par la France.
Selon ce livre, « la force de Haftar, créée et financée par la CIA au Tchad, disparut dans la nature avec l’aide de la CIA peu de temps après le renversement du gouvernement par Idriss Déby. » Le livre cite aussi un rapport du service de recherche du Congrès daté du 19 décembre 1996, selon lequel le gouvernement des États-Unis apportait une aide militaire et financière aux membres du FNSL qui avaient été repositionnés aux États-Unis.
Ces informations sont accessibles à tous ceux qui se livrent à une recherche même superficielle sur Internet, mais elles n’ont pas été relayées par les médias contrôlés par les grands groupes, hormis une dépêche de McClatchy qui évite toute référence à la CIA. Les chaînes de télévision, trop occupées à faire l’éloge des "combattants de la liberté" de l’Est libyen, ne se sont pas fatiguées à signaler que ces forces étaient désormais commandées par un collaborateur de longue date des services de renseignements des États-Unis.
Pas plus que n’en ont tenu compte ceux qui parmi les libéraux ou la "gauche" s’enthousiasment pour l’intervention des Etats Unis et de l’Europe en Libye. Ils sont trop occupés à saluer l’administration Obama pour son approche multilatérale et « consultative » de la guerre, présumée être différente de l’approche unilatérale à la "cowboy" de l’administration Bush en Irak. Que le résultat soit le même - mort et destruction qui s’abattent sur la population, la souveraineté et l’indépendance d’un pays anciennement colonisé foulées aux pieds - ne signifie rien pour ces thuriféraires de l’impérialisme.
Le rôle de Hifter, présenté à juste titre il y a 15 ans comme le chef d’une "organisation du genre contra", montre quelles sont les véritables classes sociales à l’oeuvre dans la tragédie libyenne. Quelle que soit l’authenticité de l’opposition populaire qui s’est exprimée dans la révolte initiale contre la dictature corrompue de Kadhafi, la rébellion a été détournée par l’impérialisme.
L’intervention de l’Europe et des États Unis en Libye n’a pas pour but d’apporter la "démocratie" et la "liberté" mais d’installer au pouvoir des pantins de la CIA qui dirigeront le pays aussi brutalement que Kadhafi, tout en permettant aux puissances impérialistes de piller les ressources pétrolières du pays et de se servir de la Libye comme base d’opérations contre les révoltes populaires qui soufflent sur le Moyen Orient et l’Afrique du Nord.
28 mars 2011 - World Socialist Web Site - traduit et publié en français par Mounadil
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UE 297/201 Nouvelle norme sur les taux acceptables de contamination alimentaire (jusqu'à 20 fois +)
Le 23/04/2011
lire la suite
quelques conclusions de cette nouvelle norme :
Les produits laitiers, dont le seuil de radioactivité maximale était à 370 becquerels (directive 2008), passent à 1000 ( directive1987)
Pour les produits pour nourrissons, de la valeur de 370 becquerels par kg (directive 2008), la commission repasse à 400 (directive 1987)
Pour les « denrées de moindre importance », dont la radioactivité était plafonnée depuis 2008 à 600 becquerels/kg, la nouvelle valeur maximale devient 1250 (directive 1987) x 10 (bonus "moindre importance" institué par la directive 1989) = 12500 becquerels. Un facteur x20 et plus, donc.
Et bien sûr, la directive 297/2011 d’empoisonner les animaux à coups de 1250 becquerels par kg (porc), 2500 (agneaux, veaux, volaille), 5000 becquerels (autres : donc BOEUF, bétail adulte, de grosse taille, poissons etc.), rendus encore plus dangereux par la bio-accumulation inhérante aux rythmes du gavage industriel.
Les sources sont vérifiables et fournies par l'Union Européenne voirA lire sur le sujet nucléaire également une info qui date mais qui reste d'actualité :
Un arrêté ministériel autorise depuis Mai 2009 l’utilisation de déchets radioactifs dans les biens de consommation et les matériaux de construction
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Spécial géo-ingénierie
Le 11/05/2011
Les chemtrails semblent reconnus aujourd'hui comme faisant bel et bien partis du projet Solar Radiation Management.
L'ambassade de France en Grande Bretagne traite du sujet sur son site http://www.ambafrance-uk.org/Geo-ingenierie-un-cadre
.
Géo-ingénierie : un cadre réglementaire s’avère indispensable
Le terme géo-ingénierie (geoengineering) désigne l’ensemble des techniques spécifiquement conçues pour modifier le climat à une échelle globale dans le but de contrer le changement climatique résultant des activités humaines. Le Royaume-Uni, qui s’est engagé à réduire drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050 pour tenter d’enrayer le réchauffement climatique, considère la géo-ingénierie comme un "Plan B" destiné à suppléer les programmes en cours (développement de l’énergie éolienne, réseaux de distribution d’énergie intelligents, ...) dans le cas où la diminution des émissions de gaz à effet de serre ne suffise pas à enrayer la hausse des températures. C’est pourquoi le Science and Techology Select Committee (Comité Parlementaire sur la Science et la Technologie) composé de membres de la Chambre des Communes a publié en mars dernier un rapport issu de travaux conjoints avec son homologue américain, le US House of Representatives Science and Technology Committee (Comité sur la Science et la Technologie de la Chambre des Représentants des Etats-Unis), sur la question de la réglementation et du contrôle de la géo-ingénierie.
Les techniques de manipulation du climat sont nombreuses et variées (voir dans Science & Technologie au Royaume-Uni de novembre-décembre 2009, p18). Celles-ci sont communément rassemblées en deux grandes catégories selon qu’elles visent à retirer le dioxyde de carbone de l’air pour atténuer l’effet de serre (CDR, Carbon Dioxide Removal) ou qu’elles manipulent les radiations lumineuses issues du Soleil pour augmenter la quantité d’énergie réfléchie par la Terre et son atmosphère et donc abaisser la température (SRM, Solar Radiation Management). En préambule à son étude, le comité n’a pas jugé inutile de s’attarder sur la définition exacte qu’il convenait de donner au terme géo-ingénierie et sur le périmètre qu’il recouvre. Par exemple, en insistant sur la dimension globale des modifications du climat induite par les techniques de géo-ingénierie, les députés en excluent l’insémination des nuages (déjà utilisée dans un grand nombre de pays, et notamment massivement en Chine). En effet, elle ne donne lieu à des modifications de climat que sur un espace et une période limités.
L’essentiel du travail des comités parlementaires britannique et américain a consisté en une réflexion sur la réglementation par laquelle il faudra encadrer la géo-ingénierie à partir du stade de la recherche jusqu’à un éventuel déploiement. Les députés fondent la nécessité d’établir sans tarder une telle réglementation sur trois principales raisons :
les techniques de géo-ingénierie donnent potentiellement à un pays la capacité de modifier de manière unilatérale le climat ;
des tests sont d’ores et déjà en cours sur certaines techniques de géo-ingénierie ;
investir dans la recherche dès maintenant, et ce dans un cadre réglementaire bien défini, est indispensable pour faire de la géo-ingénierie une alternative crédible si le besoin s’en faisait sentir.
Une fois posée la nécessité d’une régulation, les membres du comité ont cherché à déterminer des critères sur lesquels elle pourrait s’appuyer. En effet, de par la diversité des techniques faisant partie de la géo-ingénierie (mais surtout la diversité de leurs conséquences), il n’apparaît ni approprié ni possible de formuler une réglementation unique qui s’appliquerait à toutes. En conséquence, le comité propose de les classer selon différents facteurs listés ci-dessous afin d’évaluer la nature des contrôles appropriés à chacune :
les effets que les différentes techniques peuvent avoir au-delà des frontières du pays qui les met en oeuvre ;
la dispersion d’éléments potentiellement dangereux dans l’environnement ;
les conséquences directes sur les écosystèmes.
Ainsi, les députés de la Chambre des Communes affirment qu’une réglementation et un contrôle gradués sur les recherches et le développement en matière de géo-ingénierie s’avèrent indispensables. A partir de là, il reste à poser le problème du cadre qui serait le mieux adapté pour mettre en place et faire respecter ces règlements, et celui des principes de base qu’ils serviront à garantir. Etant donné le caractère transnational des éventuels effets négatifs de la géo-ingénierie que des textes réglementaires chercheraient à bannir, il est clair que ceux-ci ont vocation à être définis à un niveau international. Si les députés évoquent l’Organisation des Nations-Unies comme responsable, à terme, de ce contrôle, ils soulignent également l’importance du rôle que les gouvernements nationaux, et celui du Royaume-Uni en particulier, ont à jouer pour amener la question de la géo-ingénierie à l’ordre du jour des discussions internationales et lancer le processus de réglementation. Quant aux principes de base des futurs textes internationaux, le comité les exprime en cinq points :
la géo-ingénierie et les recherches et le développement associés doivent être encadrés dans l’intérêt du public (sans toutefois bannir les investissements privés, bien au contraire) ;
la participation des instances publiques, qu’elles soient nationales ou internationales, dans les prises de décision relatives à la géo-ingénierie, est nécessaire ;
la recherche dans ce domaine et ses résultats doivent être entièrement rendus publics pour faciliter la compréhension des risques inhérents à la géo-ingénierie et être en mesure de rassurer les populations ;
l’impact potentiel des projets de géo-ingénierie doit être évalué par des groupes de travail indépendants de ceux qui produisent la recherche et qui s’organisent au niveau approprié (régional, national ou international) selon l’étendue des risques engendrés ;
le déploiement de dispositifs faisant appel à des techniques de géo-ingénierie ne doit pas se faire avant la mise en place d’une gouvernance robuste sur le sujet et la définition de règles contraignantes.
Le rapport du Science and Technology Select Committee plante le décor dans lequel doit s’inscrire le travail de régulation à effectuer au niveau du gouvernement du Royaume-Uni puis à l’échelle internationale pour prévenir un développement incontrôlé et dangereux de la géo-ingénierie. Mais il témoigne aussi d’une innovation sur le plan diplomatique : le travail en commun avec un comité du même type aux Etats-Unis. Cette coopération s’est faite en dehors de protocoles prédéfinis (qui n’existent à l’heure actuelle que pour des travaux communs entre des députés de la House of Commons, Chambre des Communes, et d’autres de la National Assembly for Wales, Assemblée Nationale du Pays de Galles), et sans que les deux comités parlementaires ne siègent ensemble. Elle s’est fondée sur le partage d’informations au cours de fréquents contacts entre les élus des deux côtés de l’Atlantique. A l’issue de cette expérience, le Comité sur la Science et la Technologie conclut que la nature globale des défis liés à la science et la technologie appelle à renouveler des collaborations de ce type avec d’autres gouvernements. Il suggère même que, le cas échéant, un membre du comité partenaire assiste en qualité d’observateur aux sessions du Select Committee par l’intermédiaire d’une liaison vidéo par exemple.
La géo-ingénierie est donc un sujet sur lequel le gouvernement britannique, s’il suit les recommandations du rapport du Science and Technology Select Committee de la législature précédente, devrait se pencher dans un futur proche. Il semble pertinent que ce groupe de députés encourage son gouvernement à agir dès maintenant, avant d’avoir à faire face à des évolutions irréversibles du climat.
House of Commons, Science and Technology Select Committee, 5ème rapport de la session parlementaire 2009-2010, 18/03/2010 - http://redirectix.bulletins-electro...
Bulletins Electroniques, 21/01/2010, Géo-ingénierie : science, gouvernance et incertitude -http://www.bulletinselectroniques.c...
Auteur : Joël Constant
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