conspiration.blogs.fr
Actualité en chaîne et Message de "Jeunes libyens publient la vérité sur la guerre en Libye"
Le 17/06/2011
Grèce : Une révolte sans précédent sous le silence des médias ici
« Le conflit libyen est monté de toutes pièces » selon une ex-ministre algérienne ici
Dumas et Vergès se paient la tête de BHL comme investigateur de guerre en Libye ici
L'OTAN bombarde l'university Nasser, l'OTAN s'attaque à l'autonomie Libyenne ici
L'OTAN s'acharne à mettre sur le dos de Kadhafi les viols en série perpétrés en Libye ici
Alex Jones via inforwar.com annonce que des opérations militaires au sol sont prévues pour octobre ou novembre 2011 en Libye ici
Les manifestations au Qatar réprimées dans le sang ne font pas grand bruit dans la presse ici et là
Pour les facebookers, voyez la TV syrienne se plaindre de manipulation de l'image grossière par les médias occidentaux ici
Syrie : propagande anti syrienne ici et là
L'analyse de Thierry Meyssan sur la situation en Syrie ici
Que se passe t-il en Syrie par Domenico Losurdo ici
Après la Tunisie et l'Egypte, il semble que certains aient intérêt à enflammer la Lybie et la Syrie de gré ou de force.
voilà en parallèle, les messages diffusés par la presse nationale :
L'ex-Premier ministre libanais Saad Hariri est réfugié à Paris
INFO LIBÉRATION
Les services américains et saoudiens sont convaincus que sa vie est menacée par le régime de Damas, tenté d'exporter ses conflits internes... Un titre qui frappe voir le torchon ici
Autrement dit le grand satan syrien veut fomenter un complot contre le Liban de source américaine et saoudienne, soit l'équipe du 1109 qui cherche à s'imposer sur tout le moyen orient aurait déjoué un complot. voilà de l'info fiable.
Ce doit donc être ça la vérité visible pour le peuple français encore aujourd'hui.
Donc les renseignements américains et saoudiens (ou empire du mal) informe toujours la presse de leur fable de guerre et ceci malgré les scandales, mensonges ou omissions sur le 1109, l'Irak, l'Afghanistan, la Libye, l'Iran, le Yémen, Bahrein ou le Qatar.
Stoppons AssociatedPress, Chine Nouvelle, Reuters et AFP qui centralisent l'information voir dossier ici, soutenons un retour au journalisme d'investigation.
Message d'un Jeune libyen que je relais ci dessous :
"Pourquoi le peuple libyen soutient tant Kadhafi et pourquoi après 4 mois de bombardement de l’OTAN, il n’est pas tombé.
Pourquoi le nombre de libyen en France ou d’autres pays d’Europe ne se compare pas avec celui des pays du Maghreb comme les algérien(ne)s, les marocain(ne)s ou encore les tunisien(ne)s ?
La vie en Libye (sans oubli de ma part) :
1) L'électricité à usage domestique est gratuite.
2) L’eau à usage domestique est gratuite.
3) Le prix d’un litre d’essence est de 0,08 EUROS.
4) Le niveau de vie en Libye est bien moins élevé que la France.
5) Des prêts des banques sans intérêt.
6) Pas d’impôt à payer et la TVA n’existe pas.
7) L'Etat a investi beaucoup d’argent pour la création de diverses emplois.
8) La LIBYE ne doit de l’argent à personne et ne doit aucun cent à personne. La France a 233 milliards de dettes en janvier 2011 soit 67% du PIB
9) Le prix pour l’achat d’une voitures (Chevrolet, Toyota, Nissan, Mitsubishi, Peugeot, Renault...) est au prix d'usine (voitures exporter du japon, Corée du sud, Chine, Etats-Unis…).
10) Pour chaque étudiant voulant faire ses études à l’étranger, le gouvernement attribue une bourse de 1 627,11 EUROS par mois et l'enseignement supérieur est gratuit à l'étranger.
11) Tout étudiant diplômé reçoit le salaire moyen de la profession du cursus choisie s’il ne trouve pas d’emploi.
12) Lorsqu’un couple se marie, l'Etat paie le premier appartement ou maison (150 mètres carrés).
13) Pour chaque famille libyenne sur présentation du livret de famille, celle-ci recevra une aide de 300 EUROS par mois.
14) Il existe des endroits appelant « Jamaiya » où on vend à moitié prix les produits d’alimentation, pour toute grande famille sur présentation du livret de famille.
15) Pour tout retraité, celui-ci reçoit une aide de 200 EUROS par mois.
16) Pour tout employé dans la fonction public et lors d’une mobilité nationale à travers la Libye, L’Etat fournie une voiture et une maison et sans avoir rien à payer. Et quelques temps après, ces biens sont à lui.
17) Dans le service public, même si la personne s’absente un ou deux jours, pas de déduction de ces jours sur son salaire et pas de justificatif de maladie.
18) Pour toute personne libyenne, n’ayant pas de logement, il s’inscrit auprès d’un organisme de l’Etat, et il lui sera attribue un sans qu’il n’avance aucun et sans crédit.
19) Pour toute personne libyenne, souhaitant faire des travaux dans sa maison, il s’inscrit auprès d’un organisme de l’Etat et il lui sera fait gratuitement par des entreprises de travaux public choisie par l'Etat."
voir ici pour plus d'info (attention ce site est difficile d'accès, la vérité dérangerait-elle ? ne pas accepter les pop up)
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En marge de l'énorme manif pro Khadhafi.. de Gladio à Al Qaeda : Financer des rebelles en false flag
Le 19/06/2011
Terreur "sous faux drapeau": de l'operation GLADIO à Al Qaida.
21-05-2006
Terreur 'sous faux drapeau': de Gladio à l'Iran
par Thomas Deflo, 21/05/2006, Anvers
Dans l'art de guerre maritime, naviguer sous une autre drapeau était un moyen approuvé pour tromper l'ennemi. Des attaques portant un faux drapeau furent de telle sorte qu'ils semblaient venir d'un ennemi externe. (1) Les stratèges militaires du 20ième siècle repensent et raffinent davantage l'idée d'assumer les couleurs de l'ennemi. Dans des attaques clandestines, un ennemi est supposé avoir effectué le crime, ce qui ensuite donne la légitimité au gouvernement siégeant de partir en guerre contre cet ennemi. Une campagne de terreur 'sous faux drapeau' ouvre le chemin à la dominion géopolitique. A condition que la vérité ne se révèle pas...
Sous gérance de l'OTAN, Gladio était un réseau secret européen qui, après la deuxième guerre mondiale, pratiquait de telles opérations false flag. Durant la Guerre Froide, ce réseau se spécialisait à porter la faute pour des attaques terroristes sur un ennemi communiste. Dévoué à cette stratégie dialectique, ces habitudes douteuses se reprennent une fois que le communisme était déjà bel et bien à genoux. Durant les années '80, des agents de la CIA organisaient de nouvelles campagnes terroristes à travers l'Europe semblant venir d' ennemis communistes. Ce qui donnait la légitimité aux Etats-Unis d'intervenir et de partir 'en guerre' contre chaque danger rouge persistant. Ce réseau était aussi nommé 'stay behind' et servait donc à démotiver des sympathies trop gauchères. A la fin des années '80 - en pleine crise des missiles - de tels actions resurgissent en Belgique. Par la terreur 'de gauche' (les CCC) et la violence 'sans sens' (les Tueurs du Brabant), le réseau Gladio tentait de pousser la population dans une direction de droite, plus pro-atlantique, et essayait précisément de concrétiser sur le territoire belge une défense nucléaire contre l'U.R.S.S. Des opérations similaires tiennent place de la Turquie, passant par l'Italie, jusqu'en Allemagne. La stratégie 'sous faux drapeau' était considéré comme vice nécessaire pour arriver à convaincre les citoyens européens que la protection américaine était inconvertible.
Lire plus dans mon article Les Tueurs du Brabant : le plus grand hit de la CIA.
Selon cette doctrine des Etats-Unis, la perte de vie de dizaines jusqu'à des centaines de personnes dans ces attentats était légitime. L'exemple le plus démonstratif de cette stratégie fut l'attaque dans la gare de Bologne de 1980, une attaque qui exigeait 85 victimes et autant de familles traumatisés. Un groupe illustre d'extrême gauche était accusé de l'attaque, laquelle après d'amples investigations apparaissait avoir été perpétré par des néo-fascistes du réseau Gladio. Le but était de prévenir une plus grande popularité pour le parti communiste.
Plusieurs régimes historiques pratiquent l'action terroriste orchestré par des agents qui se 'déguisent' en ennemi. Aujourd'hui, la bataille 'sous faux drapeau' est entièrement retourné en vogue. Dans un article 'Reporter' au sujet de Gladio (de Morgen, samedi 14 mai 2005), le journaliste Georges Timmerman conclut (ma traduction, ndla) : «sur l'avant-plan de la nouvelle guerre, cette fois contre le terrorisme musulman, l'histoire de Gladio reste spécialement instruisante et révélatrice.»(2)
Après les communistes, il est clair que le monde islamiste est le nouvel ennemi de la droite américaine. Par ce que ces 'réalistes' néo-conservateurs, réactionnaires, sont convaincus de la menace de la culture Islam pour la culture occidentale, mais surtout par ce que les musulmans sont situés autour des sources d'énergie fossile, l'humanité doit arriver à comprendre que les musulmans forment un grand danger pour le monde libre.
Il y a suffisamment d'indications que la stratégie-Gladio est ressorti du tiroir pour servir ce but. Durant les massacres perpétrés par des terroristes depuis 2001, de Bali à Londres, on constate des parallèles remarquables avec la terreur 'sous faux drapeau' des années '80. Dans les deux périodes, les services de renseignement fonctionnent comme déclencheurs ou sinon exécuteurs du terrorisme.
L'explosion en 2002 dans une discothèque sur l'île de Bali, chiffrant presque 200 victimes, était supposé venir du groupe Jemaah Islamiah. L'inspirateur de ce groupe est Riduan Isamuddin, un personnage financé par la CIA -- comme l'était ben Laden -- durant le combat-mujaheddin contre l'occupation russe en Afganistan. Depuis lors, les leaders de ce groupe Jemaah Islamiah cultivent des relations proches avec les services de renseignements indonésiens, qui, quand à eux, selon un rapport du commando militaire indonésien, maintiennent des liaisons fortes avec la CIA. (3)
Mai 2003. Plus d'indications d'opérations similaires 'sous faux drapeau' nous sont offerts par l'attentat à Davao, sur les Philippines. La série d'attaques est attribué au Front Moro de Libération Islamiste. Au sein de l'armée philippine, par contre, des 'insiders' rebellent, une mutinerie s'ensuit, et des soldats de bonne volonté déclarent que l'armée officielle et les services de renseignements américains étaient impliqués dans l'attentat, ainsi que dans des bombardements sur des infrastructures philippines.(4)
Les suspicions sont alimentés par un étrange incident l'année précédente, le 16 mai 2002, quand Michael Meiring, un citoyen américain, fait détonner des explosifs dans sa chambre d'hôtel, se blessant gravement aux deux jambes. Avant d'avoir bel et bien récupéré à l'hôpital, Meiring est enlevé par deux hommes s'identifiant comme des agents-FBI, et transporté aux Etats-Unis. A Davao, on attend toujours son extradition. (5)
Qui ne se rappelle pas de la terreur sur les trains à Madrid, l'onze Mars 2003, exigeant presque 200 morts ? Le cerveau derrière l'attentat se révélait travailler indirectement pour les services de sécurité espagnols.(6) Le 3 avril, suite à une perquisition chez eux, les présumés complices -- quelques Marocains et Tunisiens -- se feraient auto-exploser. Cependant, trois Marocains arrêtés sont ensuite relâchés faute de preuves.(7)
Les opérations 'sous faux drapeau' sont toujours précédé par une période d'infiltration et d'excitation. En pratique, cela signifie que les groupes musulmans fondamentalistes sont infiltrés, voir commandés par des agents provocateurs-- des agents clandestins posant comme fondamentalistes mais qui, par des arrières-portes, sont sur les liste de rémunération américaines, britanniques ou israéliennes. Ces agents servent comme attrape-mouches pour recruter des sympathisants terroristes et pousser ces derniers à commettre des attentats. Dans le cas échéant où il se poserait un manque de candidats, des agents organisent eux-mêmes les massacres et font en sorte que les traces mènent aux recrutes.
L'exemple le plus récent fut donné pendant les attentats à Londres, le 7 juillet 2005. Rashid Aswat, le cerveau présumé de la terreur, sera démasqué comme informateur des services secrets britanniques MI-6. Le clerc al-Masri, recruteur de fondamentalistes dans des mosquées londoniennes, fonctionnait pendant des années comme atout de l'OTAN dans la guerre contre les Serbes. Il avait déclaré lui-même avoir eu des rencontres régulières avec la MI-6. (8) (9) (10)
Depuis l'onze septembre, bien-sûr, la terreur qui s'ensuit sert comme moyen pour contrôler des territoires riches en pétrole et gaz naturel. Suite aux attentats à New York, des troupes américaines furent immédiatement installés de l'Afganistan passant par l' Uzbékistan jusqu'en Indonésie. L' Irak, par excellence, donne lieu à une même stratégie de tension, maintenue de plein sang-froid. Un foyer développant de terroristes est exactement ce que les néoconservateurs américains souhaitent. Afin d'attirer davantage des candidats-terroristes, l'Irak est le lieu par excellence où des agents, sous guise de terrorisme islamiste, mettent en place des actions 'sous faux drapeaux'.(11) Le cas Musab al-Zarqawi est démonstratif: al-Zarqawi, comme Riduan Isamuddin et Osama bin Laden, était jihadiste contre l'U.R.S.S. en Afganistan et donc mercenaire pour les Etats-Unis. (12)
Les soi-disant rebelles en Irak, un ramassis de mercénaires sortant des vieilles milices Ba’ath, sont encouragé à mener des combats style guerilla avec les troupes américaines. Ces milices irréguliers, toutefois, se font justement armés par l’armée américaine.(13) La même tactique dialectique est reconnaissable : par des attaques rebelles, des tensions démographiques sont créés et l’armée américaine peut intervenir dans ces territoires où le fondamentalisme chi’ite risque de gagner trop en popularité.
Organiser des attentats 'sous faux drapeau' est une tromperie vieille comme le monde, mais depuis la deuxième partie du 20ième siècle nos services de renseignements la pratiquent avec beaucoup d'ampleur. Cette stratégie offre la possibilité de mettre en garde le peuple contre un certain danger, et ainsi de lui faire exiger une protection nécessaire. Les services de renseignements, qui s'apprètent à l'offrir, s'inquiètent constamment de leur propre utilité dans un monde paisible. Cette arrière-pensée subsiste spécialement chez ces éléments extrémistes qui occupent nos services de renseignements depuis l'an 2001. Ceux-ci préfèrent avoir des ennemis, et vont loin, très loin, pour nous persuader de certaines menaces.
La question est si tout ce sang versé en valait la peine. Le citoyen moderne, émancipé, est mieux informé qu'au siècle dernier; il voit à travers la surface. On peut aussi se demander si les publics occidentaux sont en effet prêts à rentrer dans la logique 'oeil pour oeil dent pour dent' des services de renseignements, ou à diaboliser une entière culture... jusqu'à approuver des opérations militaires génocidaires. Finalement, la tradition piratesque du false flag est probablement archaïque. Même du point de vue de la CIA, MI-6 et Mossad, on devrait oser douter l'efficacité d'un tel carnage. Comme méthode de noircir la culture islamique, le succès d'un simple cartoon, par exemple, fait pâlir l'incessante campagne de bombes terroristes. Ce devrait faire songer les complices à tous ces meurtres.
La question finale: pourquoi invente-t-on de telles stratégies cruelles ? Après les attentats du onze septembre, Philip Agee, ex-agent de la CIA, le formule ainsi (ma traduction, ndla) : « Dès la création de la CIA, celle-ci était utilisée à intervenir secrètement dans les affaires internes des autres pays. Quasiment aucune nation était exclue. (...) Il y avait un besoin de contrôle. La politique américaine secrète consiste à ne laisser rien au hasard, voir : à la volonté du peuple, dans n’importe quel pays. Le pays doit être instruit, doit être guidé de telle façon qu’il devient soumis au contrôle américain. Contrôle est le mot-clef. Rien ne se faisait par altruisme ou par idéalisme. »(14)
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(1) Wikipedia, false flag.
(2) Georges Timmerman, Het Spiegelpaleis van de Gladiatoren, De Morgen, 14 mai 2005. (PDF)
(3) Michel Chossudovsky, Who was behind the Bali 2002 bomb attack?, Global Research, 14 octobre 2005.
(4) Naomi Klein, Les soldats rebelles de Manille, Nologo, 13 août 2003.
(5) Operatie Greenbase: Strategie van de Spanning (1), Kleintje Muurkrant, 13 octobre 2004 & Operatie Greenbase: Strategie van de Spanning (2), Kleintje Muurkrant, 18 octobre 2004.
(6) Michel Chossudovsky, Madrid 3/11 train bombing suspects linked to Spanish Security Services, Global Research, 20 juin 2004.
(7) Kurt Nimmo, Madrid bombings: no 'al Qaeda' involvement, 10 mars 2006.
(8) Britain recruited terrorists, Meacher claims, Asian News, 30 septembre 2005.
(9) Michael Meacher, Britain now faces its own blowback, The Guardian, 10 septembre 2005.
(10) Michel Chossudovsky, London 7/7 Terror Suspect Linked to British Intelligence?, Global Research, 1 août 2005.
(11) Frank Morales, The provocateur state: is the CIA behind the Iraqi insurgents -- and global terrorism?, Global Research, 10 mai 2005.
(12) Michel Chossudovsky, Who was Abu Musab al Zarqawi?, Online Journal, 12 juin 2006.
(13) Syed Saleem Shahzad, US fights back against 'rule by clerics', Asia Times Online, 15 février 2005.
(14) Philip Agee, USA & International Terrorism, 24 septembre 2001.
Mode d'emploi par John Perkins ancien assassin économique ici
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Après le SRAS, la grippe aviaire, la H1N1.... c'est au tour d'E.colis
Le 19/06/2011
La première idée de Naturalnews était de penser à une combinaison d'antibiotiques ayant généré une bactérie résistante dans les sels des bovins servants de fumier, lire ici
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AF,AFP, nouvelle chine et Reuters centralise l'information..
Le 20/06/2011
Du rôle majeur de l’AFP dans la désinformation actuelle
Alors que Serge Dassault investit dans les armes et la politique, il possède également de nombreux journaux pas forcément rentables mais probablement y trouve t-il son compte.
Ci dessous explication du protocole AFP. par yann
Du rôle majeur de l'AFP dans la désinformation actuelle
On ne comprend pas la situation actuelle de déconnexion du réel de certains Français sans comprendre le rôle central joué par l’AFP *. Pour ceux qui l’ignorent :
• l’AFP est l’une des quatre grandes agences mondiales de presse généraliste (Reuters, AssociatedPress, Chine Nouvelle)
• Tous les organes de presse du pays sont abonnés aux «fils d’info» de ces agences de presse (ce qui fait de ces fils d’info l’ancêtre institutionnel de Twitter, disons ^^). **
Ensuite, la stratégie des rédactions diffère :
• soit les organes de presse (radio, télé, presse écrite) publient telle quelle l’info qu’ils ont reçu, mais sans préciser que c’est une «info rédigée par l’AFP» , sans créditer l’AFP, comme leur contrat leur en donne le droit –> ici, on laisse donc croire aux auditeurs que l’info est faite “maison”, alors qu’en réalité le journaliste final n’a rien fait et ne connaît peut-être pas le sujet qu’il envoie.
• soit les organes de presse ont les moyens de mettre des équipes sur le coup –> ici, l’info AFP ne sert que de déclencheur à un reportage ou à un article (c’est pourquoi les reportages des JT paraissent toujours avec plusieurs jours de décalage, et que la teneur des infos du petit matin à la radio ou à la télé change en cours de journée). Mais cela ne signifie pas qu’ils contrediront l’info AFP ni que le journaliste final comprendra ce qu’il envoie.
• Dans tous les cas, chaque organe de presse joue le rôle d’un restaurant ; derrière les restaurants, il n’y a qu’une seule cuisine industrielle, «l’agence de presse», qui fournit des plats préparés et des ingrédients.
Or les auditeurs/lecteurs français ignorent la nature du rôle discrètement surdimensionné joué par l’AFP, une agence officiellement qualifiée d’ «outil d’influence culturelle» ; même s’ils prétendent le contraire, ils ne comprennent pas les enjeux.
Du coup, dans l’esprit des gens, si 5 canards affirment une chose, c’est donc que ces 5 canards ont été des témoins indépendants et l’ont vue de leurs propres yeux. Leurs affirmations sont supposées se croiser entre elles. Donc cela renforce la charge de la fiabilité de l’info alors que, en réalité il n’y a qu’une seule info dupliquée 5 fois depuis la source. Celle de l’agence de presse. Mais, comme ces organes de presse ne préviennent pas que l’info n’est pas faite maison, et comme ils reprennent tous la même histoire, l’intuition des gens intègre l’idée que l’histoire est vraiment fiable ! Ils croient s’abreuver à plusieurs sources alors que c’est la même canalisée dans plusieurs becs. ***
L’influence de l’AFP est encore plus massive qu’on pense : quand l’Etat aide indirectement l’AFP, il le fait en souscrivant des abonnements pour ses nombreux services (ses préfectures, services de presse, toutes ses ambassades,..). Les infos de l’AFP trouvent alors un débouché supplémentaire pour se dupliquer, via de prestigieux agents d’influence, la haute-administration.
–> Malgré les apparences, Monsieur le Préfet a reçu la même information d’ambiance que Dédé accoudé à son comptoir. L’empire romain maîtrisait l’art des aqueducs qui acheminaient de l’eau potable ; l’empire sur les Français actuel maîtrise un art qui achemine des flux d’information.
Voilà le vrai rôle joué par l’AFP.
Internet vient impacter cela de trois façons : 1/ l’offre d’info y est plus compétitive, 2/ sa circulation de l’info court-circuite les clients traditionnels des agences de presse, 3/ les internautes comparent et constatent de visu qu’ils retrouvent dans les canards le même pondu intégral de l’AFP.
Eric Scherer, responsable de la stratégie de l’AFP, l’exprime ainsi : «Le premier concurrent du journaliste, c’est son lecteur.»
Maintenant, voici le rôle joué par “l’entrisme” de gauche à l’AFP : puisqu’il suffit d’un côté de contrôler la nature de l’info qui sort des tuyaux de l’AFP pour contrôler de l’autre côté le tambour social partout en France, via les relais que constituent les organes de presse, certains ont pris .. le contrôle de l’AFP et ils le conservent, entre autres, par l’intermédiaire des «écoles de journalisme» ****, gros fournisseurs de bataillons d’endoctrinés volontaires, sorte de séminaristes. Tout cela est un système.
Et c’est ainsi que la France entière, en phase, semble vouloir vivre dans une “atmosphère d’extrême-gauche” avec de moins en moins de contre-pouvoirs. Une atmosphère où l’on se permet en toute impunité de qualifier Oskar Freysinger d’ «extrême-droite» , alors qu’il ne l’est pas du tout, avec la volonté de disqualifier sa parole et l’exclure du débat. Une même atmosphère où protéger un terroriste italien d’extrême-gauche en France (cf affaire Cesare Battisti) passe au contraire pour anodin.
Il en va ainsi car 1/ la structure de circulation de l’information ne permet pas qu’il en aille autrement, 2/ ces gens sont sans vergogne, 3/ on n’a encore rien inventé contre cela.
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* Agence France Presse ; subventions d’Etat : 40% du budget total ; siège social : Place de la Bourse, en face du Palais Brogniart, Paris ( http://bit.ly/jKhOHl )
** ces fils d’info arrivent dans les rédactions sous la forme de brèves, via des téléscripteurs ou via Internet (pour s’en faire une idée : sur le site du Figaro, on trouve -en haut à droite- un encadré qui délivre des infos brutes d’agences de presse ; pour l’anecdote, bien que l’origine des infos soit signalée, de nombreux commentateurs ne savent pas encore l’interpréter et les attribuent au journal lui-même).
*** ici, les organes de presse (en aval des agences de presse) abusent clairement de la confiance des citoyens. L’apparition de canards gratuits du type “Metro”, dont le rédactionnel est exclusivement constitué de reprises d’agences de presse, a même pour effet de déclasser l’information ; le degré-zéro du recul, matraqué chaque matin sur le parvis des gares ! Ces sociétés achètent de l’info afin d’enjoliver la distribution d’encarts publicitaires ; elles ne la retraitent jamais car elles tirent leurs bénéfices de l’absence de masse salariale hors régie publicitaire (comprendre : aucun journaliste pour faire ce travail) . Une contribution à l’information structurellement “low-cost” et une duplication supllémentair de l’information d’agence de presse. L’information en général est donc devenue un produit, un ingrédient, où des infos de bonne qualité peuvent côtoyer de la piquette sans qu’on puisse les distinguer a priori.
**** « L’AFP parle à l’AFP », exercice d’auto-suggestion à plusieurs niveaux, combinaison de 1/ une actualité AFP, 2/ non citée, 3/ publiée par la presse-télé (grande consommatrice d’infos AFP), 4/ expliquant que les écoles de journalisme et les médias, 5/ doivent davantage s’ouvrir à l’ “affirmative action” (discrimination positive): http://bit.ly/m2nofW . Quiconque lit cet article croit qu’il émane et exprime l’opinion de “TV Numérique”. C’est ainsi qu’on amène les gens à croire et approuver alors qu’il n’y a rien à croire donc rien à approuver.
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La presse internationale s'interroge sur l'intervention en Libye
Le 21/06/2011
Et pendant ce temps là :
La presse tait le mouvement des indignés ici
Une guerre dégueulasse par alterinfo ici
Pour être à la page veuillez écouter "confession d'un tueur économique d'état américain repanti" john perkins ici
LEMONDE.FR | 20.06.11 | 13h15 • Mis à jour le 20.06.11 | 13h59
Combien cela coûte-t-il aux contribuables des pays impliqués de bombarder la Libye ? Le quotidien The Guardian affiche en "une" de son site les questions qui taraudent les alliés : celle de la légitimité et celle du coût de leur intervention en Libye. Trois mois après le début des frappes aériennes, le 19 mars, l'OTAN a accusé, entre samedi 18 et dimanche 19 juin, deux bavures en l'espace de vingt-quatre heures. Des incidents qui peuvent "remettre en question l'opération de l'OTAN en Libye, notamment chez les membres de l'OTAN qui n'ont jamais approuvé l'opération", souligne la télévision britannique BBC tandis que presses française et internationale évoquent le spectre de l'enlisement.
"Les chefs d'état-major de l'air comme de la marine [français] tirent (...) la sonnette d'alarme", affirme Le Parisien. "Si la guerre se prolonge encore plus que de raison, ils auront rapidement des problèmes de 'ressources humaines' et de 'régénération des forces et du matériel'", relaie le journal, qui chiffre le coût de l'opération en Libye pour la France à plus de 87 millions d'euros en trois mois.
MANQUE DE TRANSPARENCE
Pour les médias outre-Manche, cette addition demeure compliquée à établir. Dans un récit à la première personne, un journaliste du Guardian témoigne de l'impossibilité d'obtenir une réponse claire des autorités, de la défense au Trésor en passant par le ministère des affaires étrangères. "Et cela, de la part d'un gouvernement qui se targue, sur le site Internet de Downing Street, d'être 'le plus ouvert et transparent du monde'", critique le quotidien.
Le journal s'en remet à une évaluation datant du mois de mai, qui cite des experts de la défense et des analystes de données : le coût de l'intervention pourrait s'établir entre 400 millions de livres (454 millions d'euros) et 1 milliard de livres (1,13 milliard d'euros). Des dépenses qui font débat en temps de restriction budgétaire. Selon certaines estimations, "ce que paie le contribuable britannique pour bombarder Kadhafi pendant six mois est l'équivalent de quatre fois la réduction dans le budget dédié à la culture".
AUX ÉTATS-UNIS, GUERRE OUVERTE ENTRE LE CONGRÈS ET OBAMA
Aux Etats-Unis, le coût des bombardements apparaît clairement dans un rapport de la Maison Blanche publié par le New York Times : le 30 septembre 2011, il devrait s'élever à 1,1 milliard de dollars (772 millions d'euros). Au-delà de ces sommes, c'est la légalité de l'action qui fait question : le Congrès fustige le président Barack Obama, qui était passé outre l'avis des parlementaires pour intervenir militairement en Libye. Selon le quotidien, le chef de l'Etat américain aurait même "ignoré l'opinion des plus hauts avocats au Pentagone et au ministère de la justice lorsqu'il a décidé qu'il pouvait légalement poursuivre la participation américaine à la guerre aérienne en Libye". Un texte voté en 1973 stipule, en effet, qu'en l'absence de l'autorisation du Congrès le retrait des troupes d'un conflit doit être achevé après quatre-vingt-dix jours, décompte atteint dimanche 19 juin. Le président de la Chambre des représentants, sous contrôle républicain, John Boehner a d'ailleurs menacé, jeudi 17 juin, de s'en prendre au financement de l'opération.
Mais l'opération de l'OTAN brouille les lignes partisanes aux Etats-Unis et risque de diviser les membres du Congrès lors du vote attendu cette semaine sur une limitation de l'investissement militaire américain dans le pays. D'un côté se trouvent "les démocrates contre la guerre et les Républicains agacés par l'usurpation de l'autorité du Congrès" et de l'autre "les démocrates fidèles au président et les faucons du Parti républicain qui défendent le rôle des Etats-Unis en Libye", explique le New York Times.
Dans une tribune acerbe publiée dans le Washington Post, George F. Will ne questionne pas le coût de l'intervention mais sa légitimité : "Ça devait être une affaire de jours, pas de semaines, mais l'on entre dans le quatrième mois et l'OTAN s'est révélé une organisation militaire de plus en plus fallacieuse." Et le chroniqueur de prédire : "Et maintenant quoi ? Davantage d'improvisations incompétentes pendant de nombreux mois encore."
Flora Genoux- Commentaires textes : Écrire